Jawhar Ben Mbarek donne des indications sur le programme et la composition du futur gouvernement
Reçu ce mercredi par le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli au Palais Dar Dhiafa à Carthage, le professeur de droit constitutionnel, Jawhar Ben Mbarek a déclaré que selon Habib Jemli les concertations autour de la formation du gouvernement en sont à leurs balbutiements.
Le chef du gouvernement désigné a, toutefois, évoqué la possibilité d’annoncer le programme et la composition du gouvernement avant l’expiration du délai constitutionnel (un mois à partir du 15 novembre), a rapporté Jawhar Ben Mbarek.
A l’issue de son entretien avec le chef du gouvernement désigné, Ben Mbarek a déclaré à la presse que l’accent a été mis au cours de la rencontre sur l’importance de mettre en application les grandes réformes, de lutter contre la corruption et de traiter le dossier du bassin minier.
“Jemli a assuré que son gouvernement s’attèlera à la réalisation des objectifs de la révolution et des aspirations du peuple tunisien, précisant que les forces concernées par la formation du gouvernement sont celles qui s’inscrivent dans la ligne révolutionnaire”, a ajouté Ben Mbarek.
De son côté, Habib Kedher, dirigeant au mouvement Ennahdha a déclaré s’être entretenu avec le chef du gouvernement en sa qualité de Rapporteur général de la Constitution. “L’entretien a porté sur l’importance de parachever les instances constitutionnelles ainsi que sur l’élaboration du document relatif à l’action du prochain gouvernement”, a-t-il indiqué, ajoutant que l’accent a été mis sur l’importance de la coordination entre les groupes parlementaires pour accélérer la mise en place du gouvernement.
Pour sa part, le président du Haut Comité du Contrôle Administratif et Financier, Kamel Ayadi a déclaré avoir présenté au chef du gouvernement désigné des propositions au sujet de la réforme administrative du fait qu’il avait occupé le poste de ministre de la Réforme administrative dans le gouvernement de Habib Essid et travaillé sur quatre projets portant sur les grandes réformes. Il a aussi précisé que Jemli a pris connaissance du programme de réforme des institutions publiques.
Quant à Mehdi Jomaâ, président du parti Al-Badil et ancien chef du gouvernement, il a indiqué dans une brève déclaration avoir échangé avec Jemli les points de vue sur la situation prévalant dans le pays, déclarant que la “Tunisie sort d’une phase électorale dominée par le discours politique. Il est temps, estime-t-il, de se focaliser sur les conditions économiques et sociales et sur les priorités de la prochaine étape”.
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