Kamel Haj Sassi traîne-t-il encore des casseroles ?
La nomination de l’ancien secrétaire d’état Kamel Haj Sassi au poste de conseiller auprès du chef du gouvernement a suscité une polémique, notamment en ce qui concerne sa condamnation dans ce qui est communément appelé « affaire Mariah Carey ». Selon le porte-parole du gouvernement Iyed Dahmani, Haj Sassi a été nommé pour ses compétences. Il a assuré qu’il n’existe aucune poursuite judiciaire contre lui et qu’il été innocenté dans toutes les affaires à son encontre relatives à l’ère de Ben Ali.
L’ancien secrétaire d’état a été, en effet, condamné en première instance à six ans de prison ferme avant la décision de la chambre criminelle près de la Cour d’appel, le 18 mai dernier, de l’arrêt des poursuites contre lui et contre ses coaccusés les anciens ministres Tijani Hadda et Samira Kayache, en vertu de la loi organique relative à la réconciliation administrative.
Il a été, également, poursuivi dans une autre affaire de torture quand il était gouverneur à Kairouan entre 1988 et 1990. Un ancien islamiste l’a accusé d’avoir assisté à une séance de sa torture au poste de police de la ville. Mais l’affaire a été classée au niveau de l’instruction, faite de preuves, Kamel Haj Sassi a été avant la date des faits supposés muté dans un autre poste. Suite à cela, le plaignant a déposé un dossier devant l’IVD qui a convoqué l’ancien gouverneur deux jours avant sa nomination en tant que conseiller. Il a fourni au juge instructeur toutes les preuves de son innocence et il attend le verdict.
Quant au dossier du Fond 26-26 qu’il a dirigé pendant cinq années, il a été audité et il a été prouvé que sa gestion a été saine. Depuis, il a été rattaché au ministère des affaires sociales.
De ce afait, Kamel Haj Sassi a été blanchi dans toutes ces affaires et ne traine plus de casseroles.
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