La fédération de l’enseignement secondaire décide de boycotter les examens du premier trimestre

  La fédération de l’enseignement secondaire décide de boycotter les examens du premier trimestre

 

La commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire, tenue lundi soir, a décidé de boycotter les devoirs de synthèse de la semaine avant bloquée et bloquée du premier trimestre tout en assurant la poursuite des cours, a annoncé Morched Idriss, secrétaire général adjoint de la fédération.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Idriss a souligné que les secrétaires généraux des différentes sections de la fédération ont décidé à l’unanimité le boycott des examens du premier trimestre de l’année scolaire en cours en signe de protestation contre la non application par le gouvernement de l’accord conclu entre les deux parties depuis janvier 2018 malgré les interventions du secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Tabboubi.

Il a ajouté que la non-application de cet accord a provoqué la colère des enseignants qui rejettent la circulaire publiée le 07 octobre 2018 par le ministère de l’éducation sur les congés de maladie. Selon la même source, la circulaire impose de nouvelles mesures et appelle les enseignants à joindre les ordonnances médicales et les justificatifs de paiement au certificat envoyé.

Idriss a estimé que cette circulaire est contradictoire à la loi de la fonction publique puisqu’elle dévoile les données personnelles des enseignants et met en doute la réputation des médecins.

Il a, en outre, réaffirmé la disposition de la fédération de l’enseignement secondaire à relancer un dialogue sérieux avec l’autorité de tutelle afin de parvenir à un consensus et annuler le boycott des examens dans tous les collèges et lycées secondaires.

Dans ce contexte, Idriss a rappelé que les enseignants du secondaire revendiquent essentiellement le droit au départ à la retraite à l’âge de 57 ans avec une ancienneté de 32 ans, l’augmentation de quelques primes spécifiques, la réforme du système éducatif pour améliorer les conditions de travail et lutter contre la violence en milieu scolaire.

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