La France va expulser des ressortissants tunisiens radicalisés
Selon les médias français, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a ordonné l’expulsion de 231 étrangers, principalement des tunisiens, algériens et marocains, fichés pour radicalisation. Parmi ces 231 personnes, 180 sont déjà en détention. Les autres doivent être arrêtées. Il a réuni, ce dimanche 18 octobre, les préfets de France pour leur demander d’entamer les procédures d’expulsion de ces ressortissants vers leur pays d’origine. Cette décision intervient quelques jours après la décapitation d’un professeur d’histoire, vendredi 16 octobre, après qu’il eut montré à ses élèves des caricatures du prophète Mohammed, dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression. En outre, le ministre français de l’Intérieur a prévu d’effectuer, dimanche 25 et lundi 26 octobre, une visite en Algérie pour demander aux autorités locales de récupérer leurs ressortissants radicalisés et en situation irrégulière en France. Par la suite, il se rendra en Tunisie pour les mêmes raisons. Notons que la semaine dernière, Gérald Darmanin s’est déplacé au Maroc pour solliciter la coopération de Rabat au sujet de l’expulsion de neuf Marocains figurant sur le FSPRT français. Selon les médias français, 180 personnes, actuellement emprisonnées, sont concernées par la décision d’expulsion et 51 autres, en liberté, vont être interpellées dans les prochaines heures. Dans le même contexte, Gérald Darmanin « a décidé que le statut de réfugié ne soit plus accordé de manière automatique », remettant, ainsi, en question le droit d’asile.
Votre commentaire