La Tunisie recule mais confirme son leadership en Afrique

La fondation World Economic Forum (WEF) vient de publier son célèbre rapport annuel, "Global Competitiveness", qui

mesure la compétitivité des pays et des économies.

Le WEF ainsi que le rapport du doing business (établi par les services du Groupe de la Banque mondiale) sont les principaux rapports consultés par les investisseurs étrangers pour décider du lieu de leur prochain investissement. D'où l'intérêt de bien se positionner.

Dans ce clssement, la Tunisie a été classée, par le rapport annuel du Forum économique mondial dans son édition 2009-2010, première en Afrique et 40ème dans le monde sur un total de 133 pays listés.

Les résultats du rapport, présentés, mardi, à Tunis, par M.Slim Zarrouk, président de la cellule des jeunes membres de l'Institut arabe des chefs d'entreprises( CJM-IACE) sont établis sur la base d'une douzaine de critères qualitatifs et quantitatifs : environnement institutionnel (contexte juridique et administratif), stabilité macro-économique, infrastructure, santé et enseignement primaire, innovation, efficience des marchés (financier, de travail, et des biens), aptitude technologique, taille du marché, sophistication des affaires, enseignement supérieur et formation.

Malgré un recul de 4 places (de la 36ème à la 40 ème), la Tunisie demeure le premier de la classe de la région. Ainsi, en Afrique, la Tunisie devance l'Afrique du Sud (45ème), l'Egypte (70ème), le Maroc (73ème), l'Algérie (83ème) et la Libye(88ème).

Dans la Zone Euro, elle fait mieux que le Portugal (43ème), la Pologne (46ème), la Slovaquie(47ème), l'Italie(48ème), la Hongrie (58ème), la Turquie (61ème), la Roumanie (64ème) et la Grèce (71ème) Par sous rubriques, la Tunisie a été classée 5ème au plan mondial, en matière de bonne gestion des dépenses publiques, 7ème en matière de qualité de l'enseignement supérieur scientifique, 8ème en matière du coût de la politique agricole, 9ème en matière de disponibilité des scientifiques et des ingénieurs et 11ème en matière de protection des intérêts des boursicoteurs.

Le même rapport révèle que la Tunisie réalise d'autres performances sur le plan institutionnel. Elle a été ainsi classée 16ème en matière de confiance du public dans les décisions politiques et 18ème à l'échelle mondiale, en matière d'impartialité des décisions gouvernementales.

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