Lancement de l’initiative politique « Engagement national »

  Lancement de l’initiative politique « Engagement national »

 

Des personnalités nationales, des activistes politiques ainsi que des dirigeants de partis politiques parmi lesquels le Parti destourien libre, le mouvement Hak et le Parti social libéral ont annoncé lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 15 octobre, la création d’une nouvelle initiative politique sous le nom de “Engagement national”.

Parmi les personnalités nationales d’envergure figurent l’ancien président de la République par intérim et ancien président de l’ARP, Mohamed Ennaceur ainsi que le professeur de droit constitutionnel, Amine Mahfoudh.

La nouvelle initiative se présente comme l’a indiqué l’analyste politique Adnene Belhaj Amor qui a présenté le document de cette initiative, un cadre politique inédit, fondé sur la défense du système républicain civil et des libertés publiques, dans un contexte marqué par la dispersion de l’opposition et la diminution de son influence dans la rue tunisienne.

L’initiative vise à établir un système constitutionnel et juridique garantissant un gouvernement civil républicain, fondé sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs. Elle cherche également à réformer la loi électorale pour assurer la transparence et l’intégrité des élections, tout en permettant aux élus de gouverner selon leur programme sans compromettre les principes démocratiques, y compris le droit de l’opposition.

Parmi les autres objectifs figurent la lutte contre la corruption, la promotion de la transparence, ainsi que la construction d’institutions indépendantes et constitutionnellement protégées capables de prévenir les abus de pouvoir et de garantir la stabilité politique. L’initiative entend également assainir le climat politique à travers des mesures légales, y compris l’adoption d’une loi d’amnistie générale pour les détenus politiques et civils, le respect des droits des prisonniers d’opinion et le retour des exilés forcés.

Elle prévoit en outre l’abrogation des textes législatifs anticonstitutionnels et liberticides tout en renforçant les institutions garantes des droits et libertés, telles que la Cour constitutionnelle, le Conseil supérieur de la magistrature et l’Instance supérieure indépendante des élections, avec des garanties légales pour les protéger de toute ingérence.

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