Le chef du gouvernement plaide pour l’exploration du gaz du schiste
Le déficit énergétique qui ne cesse de se creuser en Tunisie, a été au cœur du dialogue national sur le secteur de l’énergie et des mines lancé jeudi soir à la Cité de la Culture sous la présidence du chef du gouvernement Youssef Chahed, en présence de représentants des autorités et entreprises énergétiques et une faible participation de la société civile.
"En dépit d’un déficit énergétique qui a atteint environ 50%, le tableau n’est pas tout à fait sombre", a fait valoir le chef du gouvernement après des interventions de plusieurs représentants d’entreprises énergétiques et de responsables officiels qui ont dressé des bilans, pour la plupart positifs.
Chahed a évoqué pour motif d’optimisme, l’entrée dans quelques jours des deux centrales électriques, longtemps bloquées (depuis 2012) de Mornaguia et de Radès d’une capacité globale de 1000 mégawatts, le champs Nawara qui va améliorer l’offre du gaz de 50% et l’entrée (d’ici 2022), dans moins de deux ans en production de projets d’énergies renouvelables (solaire et éolien) d’une capacité de 1000 mégawatts.
"Ces projets vont assurer environ 40% des besoins nationaux en énergie", a souligné le chef du gouvernement qui plaide en faveur d’une "pacification du débat sur le secteur de l’énergie" et d’une "ouverture sur d’autres alternatives".
"Il faut tout explorer même le gaz de schiste. Les technologies ont évolué et on peut produire avec des techniques qui préservent l’environnement. Il ne faut pas avoir de tabous", a-t-il déclaré lors de ce débat qui s’est poursuivi jusqu’à minuit.
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