Le réalisateur syrien des "merveilles" historiques, Hatem Ali, n'est plus

Le pionnier du drame historique, le réalisateur syrien Hatem Ali, est décédé ce mardi, dans la capitale égyptienne, le Caire, à l'âge de 58 ans.

Ali est considéré comme l'une des personnes les plus en vue qui ont haussé le niveau de l'art dramatique syrien au point de rivaliser avec son homologue égyptien, intronisé au sommet du drame arabe depuis des décennies.

Les médias égyptiens, dont le journal gouvernemental Al-Ahram, ont rapporté que le réalisateur défunt avait succombé à une "crise cardiaque" à l'âge de 58 ans, sans fournir plus de détails.

Ali, surnommé "le réalisateur des chefs-d'œuvre", a laissé un héritage dramatique et historique "difficile à reproduire sur le petit écran", selon certains critiques.

Au cours des deux dernières décennies, l'artiste a réalisé des drames notables, dont notamment « AlZeer Salem » (2000), la célèbre trilogie andalouse, « Saqr Quraish » en 2002, « Rabi` Cordoba » en 2003 et « Moulouk al taouaef » en 2005.

Il a également réalisé les séries « Salâh Ad-Dîne Al-Ayyûbî » (2001) et « L'Occidentalisation palestinienne » (2004), « Le Roi Farouk » (2007), « Al-Farouq Omar » (2012) et « Voilà ce qui s'est passé » (2019).

Paix à son âme.