Les occupants du siège de Petrofac refusent la proposition du ministre

Les occupants du siège de Petrofac refusent la proposition du ministre

Le siège du nouveau ministère de l'Énergie et des Mines vient d’abriter une réunion d’urgence concernant le blocage de la société Pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique Petrofac, à Kerkennah

Cette réunion a été organisée suite à la grave tournure des événements et aux pertes énormes subies par la société et par l’Etat Tunisien à cause de l’arrêt de sa production depuis l’envahissement par la force de son usine par les employés de la société de l’environnement, il y a presque un mois.   

Cette réunion s’est déroulée en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mongy Marzouk, du gouverneur de Sfax, du représentant de l’ETAP, du représentant de l’UGTT à Sfax, Hédi Ben Jomâa, et de quatre représentants des protestataires qui bloquent l’usine.

Elle a été boudée par Petrofac dont la direction a refusé de s’asseoir avec des personnes qui ont envahi son siège par la force, qui bloquent son activité et qui lui font subir d’énormes pertes, alors qu’ils n’ont rien à voir avec son activité.

De longues discussions ont eu lieu pour trouver un arrangement qui met fin au blocage et permettre à la société de reprendre ses activités et ravitailler en gaz la centrale de connexion de la STEG à Aïn Turkia dans la région de Sfax.

Ce qui évitera à la STEG de se trouver obligée de se ravitailler en Algérie afin d'assurer ses besoins pour la production de l’électricité, en cette période de grande vague de froid.

Le ministre a sensibilisé les protestataires de la gravité de leurs actions. Il leur a, d’un autre côté, promis d’intervenir auprès du chef du gouvernement dès qu’Essid reprendra ses activités pour essayer de les intégrer dans les ministères où ils travaillent.

Cependant, il leur a demandé de lever leur sit-in sauvage au siège de Petrofac pour permettre à la société de reprendre ses activités et afin d’éviter à l’Etat tunisien, qui possède 55% du capital de ladite société, de subir des pertes doubles en se trouvant obligé d’importer d’autres quantités de gaz.

Sauf que les protestataires n’ont rien voulu entendre, indiquant au ministre qu’ils attendront le retour du chef du gouvernement et la décision de les intégrer dans les ministères au siège de Petrofac. 

 

 

 

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