L’euro à 3.3 dinars en printemps prochain, selon le FMI

Les Rencontres Africa 2017 ont été ouvertes jeudi 5 octobre, en grandes pompes, en présence du chef du gouvernement Youssef Chahed et de ses deux homologues français et burkinabé. Près d’un milliers de dirigenats africains et près de 3.600 entreprises africaines et 300 françaises participent à ce forum qui sera clôturé ce vendredi. Ce qui représente un rendez-vous grandeur nature pour les investisseurs tunisiens. Cette affluence dénote de l’intérêt porté à la Tunisie, un pays de plsu en plus attractif
Selon Radhi Meddeb, cité par RFI, qui fait 90 % de son chiffre d’affaires dans 30 pays d’Afrique, la Tunisie n’est rien d’un trait d’union. « La Tunisie n’a pas attendu la France pour partir à la conquête des marchés africains. On ne peut plus aujourd’hui considérer l’Afrique comme un marché. Ces pays sont demandeurs de plus d’efforts pour produire mieux. Ensemble, nous pourrions viser le monde. » Et de citer l’exemple allemand qui représente selon lui l’avenir du Maghreb : « aujourd’hui, en Tunisie, il y a plus de 2 300 entreprises allemandes qui viennent produire des éléments qui sont ensuite intégrés dans des productions finales en Allemagne. Et ceci permet à l’Allemagne d’être premier pays exportateur dans le monde au même niveau que la Chine. »
Jean-Louis Guigou, président de l’Institut de prospective du monde méditerranéen, partage cet avis. Il affirme à RFI, que « les entreprises européennes maintenant ne veulent plus aller trop loin. Elles veulent contrôler leurs chaînes de valeurs, contrôler la qualité. Et de ce fait, elles mettent un pied au Nord, un pied au Sud ». Puis, il ajoute que « le Maghreb, de l’Égypte au Maroc, va être une grande zone industrielle dans dix ans. Ils ont une population hautement qualifiée. Ils ont cette joie, comme la France en 1950, ils en veulent. », analyse-t-il.
Cette affluence est encouragée, entre autre par la hausse des monnaies étrangères, notamment le dollar et l’euro. D’ailleurs, le FMI prévoit en effet un taux d’un euro pour 3,3 dinars au printemps prochain.
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