L’INLUCC se défend, elle ne s’est pas focalisée sur l'interdiction de la prière collective

L’INLUCC se défend, elle ne s’est pas focalisée sur l'interdiction de la prière collective

 

L’INLUCC exprime son indignation suite aux attaques « injustifiées » la visant par des pages ou de personnes sur les réseaux sociaux suite à des signalements qu’elle publie pour la violation par des Imams de mosquées de la mesure de confinement sanitaire général et la tenue de prières collectives.

Dans un communiqué l’Instance indique que la prière collective dans les circonstances de confinement sanitaire général est contraire à la loi et à la loi islamique (Charaa) du fait qu’elle constitue une grande menace à la santé publique, les mosquées étant des lieux clos et la distanciation n’y est pas possible, car la prière se tient en rangs serrés.

Ceci, explique, a-t-elle ajouté, la mesure d’interdiction prise en Tunisie et dans les autres pays islamiques y compris le Royaume d’Arabie Saoudite qui a interdit la prière à la Mecque comme on attend l’annulation de l’obligation du pèlerinage au cours de cette année.

L’INLUCC rappelle que le premier grand foyer de propagation du Coronavirus en France fut à l’intérieur d’une église à Mulhouse (Est de la France), au cours du rassemblement de plus de deux mille personnes et la même chose a eu lieu en Corée du Sud lors d’une cérémonie religieuse à Séoul.

L’INLUCC s’est souciée de restreindre cette pratique car elle est contraire à la loi et constitue une menace à l’intérêt général en se contentant de transmettre les signalements des citoyens aux autorités y compris aux ministères des Affaires religieuses et de l’Intérieur qui ont pris les mesures nécessaires à cet effet. *

En rapport avec le dossier du confinement sanitaire général, l’Instance ne s’est pas limitée à un dossier à l’exclusion de tous les autres, comme en témoigne le fait que c’est elle qui a soulevé des dossiers importants comme ceux ayant trait à la spéculation sur les produits alimentaires et le dossier des cliniques privées qui ont augmenté les tarifs de leurs prestations.

Elle ajoute que l’Instance a soulevé les dossiers de l’abus de pouvoirs de certains chefs de secteurs, des délégués, des présidents de municipalités, des responsables de partis et des députés dans la distribution des aides ainsi que l’enregistrement sur les listes des ayants-droits de ces aides. C’est ainsi que c’est l’Instance qui a soulevé le dossier du marché des bavettes.

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