A l'occasion du 14 janvier, le SNJT organise un sit-in devant son siège

A l'occasion du 14 janvier, le SNJT organise un sit-in devant son siège

Parallèlement aux manifestations des partis au centre-ville de Tunis, des dizaines de manifestants se sont regroupés, en cette date symbolique du 14 janvier, devant le siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT),ce samedi matin.

Des journalistes,des activistes et des militants de la LTDH, de l’ATFD, du FTDES  ont dénoncé les atteintes à la liberté d’expression, la fréquence élevée des violations contre les journalistes, les procès et les arrestations, la poursuite des comparutions des civils devant la justice militaire, le manque de communication du pouvoir en place et l’atteinte au droit des citoyens à l’information et à connaître le sort de leur pays 

Plusieurs pancartes ont été brandi au cours de cette manifestation, rejetant le décret n°54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication et défendant les droits, les libertés individuelles et les égalités des genres.

Le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens Mohamed Yassine Jelassi a encore une fois rappelé que cette situation incombe au pouvoir en place et à sa tête le Président de la République Kaïs Saïed ».

Mohamed Yassine Jelassi, a indiqué que le SNJT a choisi d’organiser un sit-in devant son siège pour la symbolique du 14 janvier pour la mémoire populaire et pour les défenseurs des droits de l’Homme. 
 Jelassi a aussi précisé que le militantisme pour préserver la liberté d’expression continue surtout avec les poursuites contre des journalistes déclarant dans ce cadre : « Aujourd’hui nous célébrons cet événement alors que des dizaines de personnes ont été traduites en justice en vertu de lois rétrogrades telles que le décret n°54. Ce décret a été appliqué sur des activistes politiques et sociaux, des mouvements sociaux, des journalistes, des avocats et des blogueurs. Tout le monde est menacé d’être arrêté ! Comme ci le pays s’était transformé en une grande prison et que nous étions tous en liberté provisoire ! »

 

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