Majdouline Cherni femme de l’année
Lors d'une cérémonie tenue, samedi soir, à Paris, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, un hommage a été rendu à la ministre de la Jeunesse et des sports, Majdouline Cherni, la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, la députée, Bochra Belhaj Hmida, et la syndicaliste, Leyla Hazem.
Cette cérémonie a eu lieu, à la fondation de la Maison de Tunisie, à Paris, à l'initiative des associations Tunisia Woman et Maghrébines sans frontières.
Majdouline Cherni a été choisie la femme de l’année suite aux exploits réalisés dans le domaine sportif. L’activiste et parlementaire, Bochra Belhaj Hmida, a reçu la médaille de la reconnaissance de la société civile et la syndicaliste à l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) Leyla Hazem, a eu la médaille des droits humains. Une médaille du mérite a été décernée à Selma Elloumi Rekik pour ses efforts déployés pour relancer le tourisme en Tunisie.
Dans une déclaration à l’agence Tap, la ministre de la Jeunesse et des sports annonce que « des cellules d’information sont en cours de constitution dans les régions frontalières, les zones rurales et de haute densité démographique, pour promouvoir la loi organique relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes et permettre aux femmes dans ces zones de pratiquer le sport ».
De son côté, Bochra Belhaj Hmida fait remarquer que « l’égalité entre la femme et l’homme dans l’héritage, la responsabilité familiale et la présence des femmes dans les postes de décisions, sont des questions sur lesquelles il faut encore travailler en Tunisie ».
Quant à la syndicaliste Leyla Hazem, elle déclare que « les inégalités salariales entre les hommes et les femmes existent en Tunisie de façon indirecte ».
Pour sa part, l’ambassadeur de Tunisie en France, Abdelaziz Rassâa souligne les lois garantissant les droits des femmes tunisiennes ainsi que les derniers acquis, dont l’annulation de l’autorisation paternelle pour les enfants qui voyagent avec leur mère et la loi sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Hinda Djeribi et Fatma Bouvet De la Maisonneuve, écrivaines tunisiennes en France, ont présenté leurs expériences lors de cette soirée animée par l’artiste Wafa Harbaoui et le groupe Arabica.
Etait, également, présent à la cérémonie, Ghazi Ghrairi, représentant permanent de la Tunisie à l'UNESCO, à Paris. Cet événement s'est tenu en partenariat avec le Consulat général de la Tunisie à Paris, le centre socioculturel Dar Ettounssi à Aubervilliers et la Fondation de la Maison de Tunisie à Paris.
TAP
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