Médias Tunisie: Kamel Laabidi répond aux attaques de Omar Mestiri

Médias Tunisie: Kamel Laabidi répond aux attaques de Omar Mestiri

Le président de l'instance nationale pour la Réforme nationale de l'information et de la communication (INRIC), M. Kamel Laabidi a indiqué que

le retard accusé dans l'étude des dossiers d'obtention des autorisations pour le lancement de radios ou de chaînes télévisées est dû essentiellement au non parachèvement d'un certain nombre de promoteurs de leurs dossiers, au premier rang desquels figure M. Omar Mestiri, promoteur de la radio "Kalima".

Dans un communiqué explicatif diffusé, mardi, en réponse aux attaques lancées par M. Mestiri contre l'instance, lors d'une conférence de presse, tenue la semaine dernière, M. Kamel Laabidi a souligné que M.  Mestiri n'avait pas précisé dans son dossier la nature de la radio qu'il compte créer, ni présenté son conseil d'administration ou son comité de rédaction. Il a ajouté que ce dossier ne recèle ni une étude technique ni une présentation détaillée de la grille de programmation, se contentant d'une simple demande dans laquelle il précise avoir obtenu une promesse du Premier ministre du gouvernement de transition d'obtenir une autorisation dans les plus brefs délais.

M. Kamel Laabidi a souligné "que le promoteur de la radio Kalima a cru pouvoir obtenir son autorisation, en dehors du cadre juridique comme ce fut le cas avant le 14 janvier" ajoutant que ce dernier ne remplissait pas la condition exigeant de présenter le dossier, un mois après sa réunion avec l'instance en avril dernier, et que le dossier de "Radio Kalima" n'est parvenu à la direction de l'instance qu'à la date du 24 mai pour ne contenir qu'une simple demande de création d'une radio commerciale.

Il a fait observer qu'après audition des candidats, l'instance a entamé l'étude finale des dossiers, le 28 mai 2011, et est parvenue à fixer une première liste des dossiers candidats à l'obtention d'une autorisation pour l'exploitation des fréquences "FM", dans un laps de temps record selon plusieurs experts, compte tenu du nombre des demandes déposées qui s'élève à 74.