Mehdi Ben Gharbia en grève de la faim pour la visite de son fils en prison
L’ancien ministre et député dont les compétences sont suspendues, Mehdi Ben Gharbia a entamé le 5 novembre une grève de la faim en raison des « abus » qu’il a subis de la part de la direction générale des prisons et de la rééducation, laquelle l’a privé de son droit de rencontrer son fils âgé de 5ans et orphelin de mère en visite directe, comme l’a ordonné le juge d’instruction près le Tribunal de 1ère instance de Sousse chargé de son affaire.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié au nom du comité de défense par son avocat Ahmed Souab. Ceci a été confirmé à sa famille qui a reçu à cet effet une notification du comité de lutte contre la torture, ajoute le communiqué.
« Il s’y ajoute la privation de notre client de suivre les nouvelles, l’actualité et tout ce qui se déroule en dehors des murs de la prison en empêchant la diffusion des chaînes de télévision nationales publiques et privées, comme l'interdiction d'accès aux journaux et aux magazines », poursuit la même source.
Selon le comité de défense, Mehdi Ben Gharbia est privé de recevoir les livres que sa famille avait amenés en prison depuis le 1er novembre. « Il y décèle la poursuite des abus systématiques contre son client, avec les méthodes que nous croyions qu’elles aient cessé après la révolution », lit dans le communiqué qui conclut qu’après la vengeance judiciaire, c’est le tour du pouvoir exécutif à travers les services pénitentiaires.
Suite à ce communiqué, la direction générale des prisons et de la rééducation a autorisé Mehdi ben Gharbia à recevoir les livres et lui a permis l'accès à la télévision. Cependant, « le combat de sa famille et de ses avocats continue pour la visite directe de son fils pour qu'il arrête sa grève de la faim », apprend-on.
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