Mehdi Ben Gharbia entame une grève sauvage de la faim pour son maintien « abusivement » en prison
L’ancien ministre et ex-député de l’ANC et de l’ARP, Mehdi Ben Gharbia a entamé jeudi soir une grève de la faim sauvage dans la prison de Messadine pour protester contre son maintien en détention malgré l’expiration de la période légale de détention préventive depuis le vendredi 15 avril 2022, annonce son comité de défense dans un communiqué.
Le comité rappelle que le juge d’instruction auprès du tribunal de Sousse 1 a refusé la demande présentée le lundi 18 avril pour la libération inéluctable de son client, ce qu’il considère comme une déviation claire des procédures pénales.
Le comité de défense, tout en soulignant son soutien à son client dans toutes les formes légales de protestation qu’il entreprend, exprime sa crainte sérieuse concernant sa santé du fait qu’il a été victime de crises aigues plus d’une fois, ce qui a nécessité son transport à l’hôpital où il a été gardé sous observation après une précédente grève de la faim qui a duré 54 jours du 5 novembre au 28 décembre 2021, une grève à laquelle il fut obligé de recourir pour arracher son droit de recevoir les visites périodiques et directes sans entraves de son fils unique, orphelin de mère.
Le comité de défense fait porter la responsabilité entière de toute détérioration grave de la santé de son client des suites de sa grève sauvage à toutes les parties qui ont violé la loi en le maintenant en prison conclut le communiqué signé par l’avocat Ahmed Souab.
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