Mohsen Marzouk : Qui décide au nom de la Tunisie ?
Le secrétaire général du mouvement Projet de Tunisie (Machrou3 Tounès), Mohsen Marzouk, a estimé que le dernier mouvement dans le corps des délégués compte parmi les erreurs récurrentes du gouvernement.
Selon lui, ce mouvement a été effectué sur la base de "quotas partisans".
Mohsen Marzouk a appelé le gouvernement à s’expliquer sur les motivations réelles de ces désignations.
Dans une déclaration de presse, samedi 28 janvier 2017, peu avant le démarrage de la réunion extraordinaire du bureau politique du parti à Hammamet, il s’est interrogé sur les vraies parties qui décident, en allusion à l'annonce faite par le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi au sujet d’une réunion prévue en Tunisie des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye.
« Pourtant, le conseiller auprès de la présidence de la République a clairement indiqué que M. Ghannouchi n’es pas mandaté par le chef de l’Etat », a précisé encore M. Marzouk.
"Un tel événement officiel aurait dû être annoncé par le président de la République ou par le ministre des Affaires étrangères", a-t-il déploré. Et de préciser qu'il est toutefois possible que le chef de l'Etat charge une personnalité ou le président d'un parti d'une mission diplomatique à condition que cela se passe dans la transparence.
Sur un autre plan, Mohsen Marzouk a critiqué la divergence des vues sur les prochaines élections municipales qui, selon lui reflète l’état de confusion prévalant sur la scène politique.
Le SG du Projet de Tunisie a, par ailleurs, indiqué que la réunion du bureau politique qui se poursuit pendant deux jours, se penche sur le positionnement politique du parti et le parachèvement de ses structures, en plus des élections locales et régionales du mouvement prévue en mars prochain.
Par ailleurs, Mohsen Marzouk a affirmé que six nouveaux partis ont rejoint le front démocratique annoncé récemment.
La mise en place d'un front démocratique et la poursuite des concertations avec les partis et personnalités politiques, dont Mehdi Jomâa, ont pour principal objectif de remédier à l’éparpillement qui marque l’action politique en Tunisie et de proposer de nouvelles alternatives devant servir l’intérêt national.
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