Noureddine Ben Ticha : Personne ne prête plus l’oreille à Marzouki
Dans une longue interview accordée au journal « Le Maghreb », dans sa livraison d’aujourd’hui 13 décembre 2016, Noureddine Ben Ticha, conseiller auprès du Président de la République chargé des relations avec l’Assemblée des représentants du peuple et les partis politiques, a fait un tour d’horizon de l’actualité politique, notamment de ses relations avec l’échiquier politique et gouvernemental, les interviews de Béji Caïd Essebsi, notamment celle portant sur l’éventuel retour de terroristes jihadistes de Syrie et la dernière interview de Moncef Marzouki à un média étranger.
Pour commencer, Ben Ticha a indiqué que ses éventuelles interventions entre dans ses prérogatives tout en assurant que les accusations portées contre lui sont dénuées de tout fondement et manquent de preuves pour les étayer.
Quant aux propos attribués à BCE concernant l’éventuel retour des terroristes jihadistes de Syrie ou de toute autre zone de tension et de conflit armé, Noureddine Ben Ticha assure qu’en sa qualité de garant de la Constitution, Caïd Essebsi ne peut interdire à quiconque de retourner au pays, mais cela ne veut nullement dire qu’on va être tolérant ou amnistier ceux dont les mains sont salies avec le sang.
Evoquant les récents propos tenus par Moncef Marzouki, le conseiller au Palais de Carthage a indiqué qu’il « ne s’attendait pas à mieux de sa part et qu’heureusement, personne n’écoute ses paroles, ni à l’intérieur ou l’extérieur de la Tunisie tellement il est connu pour les allégations mensongères flagrantes, la preuve est la récente affirmation par Adnène Manser qui a prétendu que le président de la République n’a pas déclaré ses biens sans vérifier au préalable la véracité de ses informations ».
Noureddine H.
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