Nouveau gouvernement: Le partage de la tarte avant les programmes
Il est évident que l'intérêt du pays passe par une union nationale tant espérée ou au moins par une alliance entre les grands partis représentés au Parlement et particulièrement Nidaa Tounes, Ennahdha, Afek et l’UPL sur un programme de réformes profondes !
Or d'un côté comme de l'autre, ce n'est apparemment pas les programmes qui comptent, mais le partage des postes pour le pouvoir et c'est tout.
Les premières concertations précipitées pour la constitution du gouvernement Essid viennent de le prouver. Ayant abouti à un échec flagrant qui a nécessité le report du vote de confiance, ces concertations ont aussi nécessité l’ouverture d’un deuxième round de négociations durant lequel tous les partis politiques continuent à ne se soucier que du partage du pouvoir.
Entretemps, certains autres partis particulièrement gauchistes ont sauté sur l’occasion pour faire entendre leurs programmes populistes très difficiles à réaliser parce qu’ils ne tiennent pas compte de la réalité du pays et de ses engagements à l’échelle internationale.
En un mot, Le pays est en train d'aller droit au mur tellement il a perdu de temps, de l’argent et de l’investissement et nos politiques continuent à vouloir partager le pouvoir et à mettre en avant les intérêts de leurs partis avant ceux de la patrie.
K.B.M.