OMM : La première semaine de juillet a été la plus chaude jamais mesurée dans le monde

OMM : La première semaine de juillet a été la plus chaude jamais mesurée dans le monde

Après un mois de juin déjà record, la planète vient de connaître sa semaine la plus chaude jamais mesurée, subissant l’effet cumulé du réchauffement climatique causé par l’activité humaine et du retour du phénomène El Niño.

Du 3 au 9 juillet, « le monde vient de connaître la semaine la plus chaude jamais enregistrée, selon des données préliminaires » d’agences internationales, a indiqué  l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un communiqué.

Ce record est le dernier en date d’une série enregistrée sur les six premiers mois de l’année 2023, déjà marquée par une sécheresse exceptionnelle en Espagne, de fortes vagues de chaleur en Chine ou aux États-Unis ou des feux de forêts catastrophiques au Canada.

Les températures battent des records tant sur terre que dans les océans « avec des effets potentiellement dévastateurs sur les écosystèmes et l’environnement », a déclaré l’OMM. « Nous sommes en territoire inconnu et nous pouvons nous attendre à ce que d’autres records tombent à mesure que le phénomène El Niño se développera et que ses effets se feront sentir jusqu’en 2024 », a déclaré Christopher Hewitt, directeur des services climatologiques de l’agence onusienne basée à Genève.

« Le changement climatique est hors de contrôle »

El Niño est un phénomène climatique cyclique qui prend sa source dans l’océan Pacifique et entraîne une augmentation des températures mondiales, accompagnée de sécheresses dans certaines parties du monde et de fortes pluies dans d’autres. L’épisode actuel, encore à ses débuts après trois années exceptionnelles du phénomène inverse, La Niña, se poursuivra toute l’année à une intensité « au moins modérée », selon l’OMM.

Pour l’observatoire européen Copernicus, joint par l’AFP, la journée la plus chaude a été mesurée jeudi 6 juillet avec 17,08 °C de température moyenne, dépassant mercredi et vendredi d’une très faible marge, peu significative selon les scientifiques.

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