Passe d’armes entre Moncef Marzouki et le Courant démocratique des Abbou
Moncef Marzouki, président du Harak Tounés el-Irada a eu des mots très durs envers le Courant démocratique et son égérie, Samia Abbou. Dans un discours prononcé dans les instances de son parti l’ancien président provisoire s’est élevé contre cette personne qui crie à l’intérieur du Parlement et prétend combattre la corruption mais qui en même temps tient la queue pour être présent au mariage de Samir el-Wafi en compagnie des corrompus. La salve de gros calibre concernait bien évidemment la députée du Courant démocratique Samia Abbou.
Il n’en a pas fallu plus pour que l’organe électronique du Courant démocratique rende à Marzouki la monnaie de sa pièce. S’il justifie la présence de Samia Abbou au mariage de Samir el-Wafi comme un geste de courtoisie envers le journaliste qui a insisté sur cette présence, le journal estime que la position de Marzouki est incompréhensible puisqu’il est connu qu’il a été tolérant envers la corruption dans certains cas, qu’il a reçu des corrompus en prétextant que ces derniers avaient des justifications notamment en raison de la difficulté de la situation dans le pays.
Le Courant démocratique rappelle que Marzouki s’était opposé au sein du parti Congrès pour la république(CpR) au projet de loi projeté relatif à la transparence et à l’enrichissement illicite.
Un journal électronique Assabahnews qui rapportait la querelle rappelait en conclusion que c’est Moncef Marzouki président de la république qui a ouvert les portes du Palais de Carthage devant Samir el-Wafi. Mais ce fut à une autre époque.
On a peine à croire que Mohamed Abbou fut un jour secrétaire général du Congrès pour la République le parti de Moncef Marzouki. Certes les amis se sont séparés et chacun a pris un chemin propre à lui, ce qui n’a pas empêché les Abbou à soutenir Marouki aux dernières élections présidentielles. Là aussi ce fut une autre époque !
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