Pourquoi dix grands projets d’investissement n’ont pas encore vu le jour ?

Le rapport de la Mission d’information sur la coopération européenne avec les pays du Maghreb élaboré par une commission parlementaire française et présenté le 18 janvier dernier devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, a relevé plusieurs problèmes au niveau de l’absorption et de l’utilisation des crédits octroyés par les bailleurs internationaux à la Tunisie. Ces problèmes sont dus, essentiellement, «à des difficultés de l’administration, en expertise et en effectifs ».
En 2014, au moins dix projets d’investissement avaient été identifiés, qui n’ont toujours pas vu le jour. Par exemple, le projet de Gafsa de construction d’un hôpital doit faire face à des pesanteurs dans l’administration : l’argent est prêt à être décaissé, mais le projet n’avance qu’à petits pas. Il faut donc à tout prix régler le problème des décaissements, c’est-à-dire la capacité d’absorption par la Tunisie des sommes avancées par les bailleurs internationaux.
C’est pourquoi, il devient urgent d’adopter le projet de loi « d’urgence économique ». Elle qui permettre durant trois ans des facilités administratives pour les projets nationaux prioritaires qui ont une grande capacité de recrutement surtout dans l’intérieur du pays.
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