Présidentielle 2019 : Safi Saïd s’engage à nationaliser les richesses nationales
Le candidat à l’élection présidentielle anticipée de 2019, Safi Saïd s’est engagé mardi à revoir tous les contrats et à nationaliser les richesses nationales estimant que la Tunisie est le seul pays au monde qui ne détient pas ses richesses naturelles.
Lors d’une conférence de presse organisée à Tunis pour lancer et présenter son programme électoral, Safi Saïd a souligné que toutes les questions relatives aux richesses, aux mines, aux îles tunisiennes, aux terres et aux entreprises de télécommunications peuvent être revues.
Saïd a accusé les candidats binationaux d’être des mercenaires internationaux. Il a, en outre, estimé que les candidats à la présidentielle se répartissent en trois groupes.
” Le premier réunit les représentants de l’ancien système bureaucratique fondé sur le trio de l’argent, du pouvoir et de la famille”. Le deuxième groupe “réunit la droite qui dépend totalement de l’occident et du capitalisme” tandis que le troisième groupe “auquel j’appartiens est celui des patriotiques “, a-t-il expliqué.
Safi Saïd a indiqué que depuis les années 60 du siècle dernier, les conflits politiques en Tunisie ont toujours été des conflits entre les mêmes familles assurant qu’il œuvrera à enraciner la démocratie de l’égalité des chances.
Le candidat a indiqué qu’il est soutenu par des Tunisiens libres signalant qu’il présentera de nouvelles propositions constitutionnelles et qu’il fera usage du référendum.
A noter que la campagne électorale de Safi Saïd est organisée sous le signe ” Nous sommes là de 2020 à 2030 “. Son programme électoral comporte 36 points dont essentiellement l’instauration d’un nouveau système de sécurité nationale, la rupture avec l’ancienne diplomatie et une nouvelle répartition territoriale.
Il propose également la création d’une nouvelle capitale pour le pays, l’élimination de l’endettement extérieur et la mise en place d’un nouveau système de protection des droits de la femme ouvrière, des enfants et des classes marginalisées.
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