Quand le syndicat général de l’enseignement secondaire rame à contre-courant
Il semble que le syndicat général de l’enseignement secondaire ne veut rater aucune occasion pour faire parler de lui dans le sens négatif. Sa réaction disproportionnée concernant les visites du ministre de l’Education, Néji Jalloul, dans les établissements scolaires, et surtout ses prises de position et déclarations en sont la preuve.
Car, sans prendre la défense de qui que ce soit, un ministre qui fournit tant d'efforts et qui descend sur le terrain pour s'informer des insuffisances qui gangrènent notre enseignement et pour constater les abus de tout genre, ne peut être que salué.
Et si Néji Jalloul a usé de propos inappropriés, ses actions demeurent les plus importantes, surtout que la situation dans nos établissements scolaires et le comportement de certains enseignants ne peuvent que fait sortir de ses gonds tout Tunisien normalement constitué.
Trop de laxisme, trop de dépassements et d'infraction aux lois, trop d’absences, des milliers de congés maladie, manque de conscience professionnelle et on en passe...
Une situation catastrophique que le syndicat général de l’enseignement secondaire aurait dû être le premier à batailler pour son changement.
Mais masquer la réalité au nom d'une défense aveugle des erreurs de ses collègues et adhérents syndicalistes prouve que le syndicat de l'enseignement secondaire ne comprend pas son réel rôle et commence à abuser un peu trop de son «pouvoir» à manipuler ses troupes au moindre «courroux».
Encore une fois, nos enfants seront les réels otages, rien que parce que la vérité a éclaté au grand jour, ce qui ne plaît sûrement pas aux «récalcitrants» et ceux qui adorent le statu quo de ce laxisme mortel dans nos établissements scolaires.
Jameledine
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