Que prévoit le protocole d'accord sur la migration régulière entre l’Italie et la Tunisie ?

Que prévoit le protocole d'accord sur la migration régulière entre l’Italie et la Tunisie ?

Dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine et la traite des êtres humains, le Vice-Président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale italien, Antonio Tajani, s'est rendu en Tunisie, accompagné du Ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire, Francesco Lollobrigida, et par la ministre du Travail et des Politiques sociales, Marina Elvira Calderone, où a été signé un protocole d'accord sur la migration régulière. L'accord, d'une durée de trois ans, donnera la possibilité à un quota annuel de 4 mille travailleurs tunisiens qualifiés de travailler sur le territoire italien, avec des contrats de travail subordonnés non saisonniers, liés aux projets financés par la Relance Nationale et Plan de Résilience (Pnrr).

Le mémorandum a été signé par Tajani et son homologue tunisien, Nabil Ammar, dans le but de renforcer la coopération dans la gestion des flux migratoires vers l'Italie, à la fois pour lutter contre la migration irrégulière et la traite des êtres humains, mais aussi pour améliorer l'accès aux opportunités d'emploi en Italie pour les travailleurs tunisiens qualifiés. « Nous travaillons pour renforcer la migration régulière contre l’immigration irrégulière, donc contre les trafiquants d’êtres humains. Nous voulons donner du travail à des gens qui veulent être occupés, qui sont formés et qui ne parcourront pas l'Italie mais iront directement travailler dans l'agriculture ou l'industrie", a déclaré le ministre. Tajani aux journalistes italiens qui l'accompagnaient peu avant la signature. Selon les dernières données mises à jour le 19 octobre, au moins 14.837 migrants irréguliers d'origine tunisienne sont arrivés en Italie depuis le début de l'année, soit environ 10 pour cent des quelque 140.006 migrants débarqués dans notre pays au total depuis le début de l'année. année.

En marge de la signature du mémorandum, la ministre de travail Calderone a défini le document comme « un engagement concret du gouvernement à répondre de manière plus adéquate aux besoins en main-d'œuvre de notre système de production et en même temps à promouvoir la gestion des flux migratoires réguliers, contrôlés et sûrs ». flux de travailleurs tunisiens". Le mémorandum prévoit des procédures simplifiées pour la délivrance de visas et de permis de séjour. En outre, par exception à la règle générale relative à ce type d'entrée, les travailleurs concernés auront la possibilité de rester en Italie même à la fin du contrat, pendant la durée de validité du permis de séjour, et d'accéder à d'autres opportunités d'emploi et résidence régulière.

La ministre a également annoncé un projet pilote approuvé par le ministère pour la formation de 40 travailleurs en Tunisie, à introduire en Italie en dehors des quotas du décret de flux, promu par l'Association Nationale des Entrepreneurs du Bâtiment. Il s'agit du premier projet de ce type activé grâce à la réforme de l'entrée au travail promue par le gouvernement. Cette initiative pilote ouvre la voie à une intervention plus large et plus structurée pour la formation en Tunisie et l'entrée en Italie d'au moins 500 travailleurs supplémentaires, financée par des ressources européennes et en collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrations.

Source: agence Nova

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