Réaction au souhait de l’ambassadeur de France de favoriser la mobilité de certaines professions
Réagissant aux déclarations de l’ambassadeur de France en Tunisie Olivier Poivre d’Arvor concernant le souhait de « favoriser la mobilité des professions intellectuelles, académiques, journalistiques, artistiques, culturelles », notre chroniqueur Abdessatar Klai a écrit que « Ça s'appelle piller les ressources grises et les compétences du pays formateur sans aucun frais ».
Il a souligné que « lorsque les scientifiques, chercheurs ou plus généralement les personnes à haut niveau de qualification se font rares, la France se tourne vers les pays africains pour recruter ses compétences ».
Il a précisé que « les avantages financiers attirent initialement un nombre injustifiable de ces compétences (qui ont fini leurs études en Tunisie) du monde sous développé à l'étranger. Les compétences qui émigrent et dont les études ont été payées par l'État dans leur pays d'origine seraient ainsi tenus de rembourser les frais de scolarité avant de leur permettre d'aller pratiquer la médecine à l'étranger. Ainsi ils deviendraient ainsi redevables pour la valeur de la subvention de leurs études lorsqu'ils décident d'aller travailler à l'étranger ».
« Cette condition pourrait être imposée dans le cadre d'un système bien structuré négocié avec la France qui incarne le mot d'ordre : « Si vous voulez de nos compétences formés chez nous, remboursez! ».
Votre commentaire