Rencontre-débat: La jeune législation sur la discrimination en Tunisie à l’épreuve de la crise sanitaire

Rencontre-débat: La jeune législation sur la discrimination en Tunisie à l’épreuve de la crise sanitaire

Chers partenaires, chers amis,

La différence demeure cette valeur innée mais aussi acquise, toutefois, elle est parfois mal comprise par certains, jamais tolérée par d’autres.

Dans cette période de crise sanitaire et d’anxiété accrue, les incidents racistes à l’encontre des minorités, y compris les personnes migrantes d’origine subsaharienne augmentent aussi en Tunisie. Ces actes étaient déjà recensés avant la crise du Covid-19, puisque les migrants subsahariens ont souvent été victimes de propos d’actes discriminants dans les domaines sanitaire, juridique et social. Mais la situation actuelle les rend davantage vulnérables à différentes formes de discrimination (physique, verbale et dans l’accès aux droits) basées sur des raisons multiples : la couleur de la peau et/ou la nationalité, mais aussi le sexe et l’orientation sexuelle, ou encore l’orientation religieuse.
 
Bien que la Tunisie ait adopté la loi organique n°50 relative à l’élimination de toute forme de discrimination raciale en 2018, plusieurs facteurs retiennent les migrants de faire appel à cet instrument qui les protège. Par conséquent, l’application de cette loi est loin d’être satisfaisante. Quelles sont ces limites qui, dans la pratique, s’imposent aux migrants ? Très peu de plaintes pour discrimination raciale sont portées ; quels sont les critères pour pouvoir le faire, et pouvoir poursuivre le coupable ? Quels éléments restent inachevés pour une pleine mise en œuvre de la loi ?
 
La présence d’un cadre législatif a été une victoire pour la société civile et notamment pour les migrants noirs, mais encore peu de personnes connaissent son contenu, sont sensibilisées à la question et modifient leur comportement habituel grâce à celui-ci.

Pour cela, Terre d’Asile Tunisie, dans le cadre du projet « Points anti-discriminations (PAD) » et en collaboration avec l’association Graine d’espoir, organise une rencontre débat virtuelle sur la thématique « La jeune législation sur la discrimination en Tunisie à l’épreuve de la crise sanitaire » sur la plateforme Café d’Art créée par Graine d’espoir. Ce rendez-vous a pour objectif de promouvoir un débat éveillé sur ce phénomène en Tunisie et sur son aggravation pendant la période de crise sanitaire, dans la vision de promouvoir une société tunisienne ouverte, inclusive et sans cesse enrichie de ses différentes composantes.

La rencontre débat virtuelle aura lieu le vendredi 22 mai 2020 à 14h30 sur l’application Zoom, et sera retransmise en live sur les pages Facebook de Terre d'Asile Tunisie - Maison du Droit et des Migrations et du Café d'Art.

A demain !
L'équipe de Terre d'Asile Tunisie

Intervenants
Salwa Kolsi - Médecins du Monde, bureau de Sfax
Zayneb Dhieb - association Danseurs citoyens sud
Omar Fassatoui - officier des droits de l'Homme au bureau du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme (HCDH)
Haifa Abdelaziz - Avocate de la Clinique Juridique du réseau Points Anti-discriminations
               

Infos pratiques
Conférence sur l’application Zoom et en live sur Facebook.
Pour participer sur Zoom et interagir avec les intervenants, vous trouverez le lien et toutes les infos pratiques sur la page Facebook de l'évènement 
le Live sur Facebook sera sur les pages Café d'Art et Terre d'Asile Tunisie - Maison du Droit et des Migrations
Durée de la rencontre : 60 minutes
Informations : contact@maison-migrations.tn ou 28.854.458 (pôle Développement)

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