Riadh Mouakhar : Le retard dans l’adoption du code des collectivités locales n’est pas la fin du monde
Riadh Mouakhar, ministre des Affaires locales et de l'Environnement, estime qu’il y a peu d’engouement de la part des citoyens pour les inscriptions aux élections municipales et il reconnaît que l’absence, jusqu’à présent, d’un Code des collectivités locales pose problème, mais que même si ce Code n’est pas prêt le jour du scrutin, ce ne sera pas la fin du monde, dans la mesure où les lois existent pour faire avancer le système.
L’invité à la matinale Expresso de ce mardi 22 août 2017, rappelle qu’un projet de Code est déjà soumis à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) depuis le 5 mai dernier avant d’enchaîner que le Code comporte, 380 articles, mais seuls une dizaine devraient susciter des débats, d’où l’espoir d’une adoption dudit Code dans les délais d’avant le 17 décembre 2017.
M. Mouakhar a souligné que trois volets essentiels doivent être revus à savoir, le taux d’encadrement au sein des municipalités qui est trop faible avec 10% seulement du côté technique, le manque de ressources matérielles et financières avec 4% seulement du budget de l’Etat. Un taux qui est de 10% au Maroc, 19% en Turquie et 40% dans les pays d’Europe et la mise en place d’une bonne gouvernance afin d’optimiser les ressources humaines et financières.
Le ministre conclut en lançant un appel à ne pas prétexter le retard dans l’adoption du Code des collectivités pour revendiquer le report de l’échéance des élections municipales
N.H
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