Saied: les festivals doivent s’inscrire dans le cadre de la guerre de libération

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu dans l’après-midi de mercredi 9 juillet, au Palais de Carthage, Amina Srarfi, ministre des Affaires culturelles.
Au début de cette rencontre, le Chef de l’État a réaffirmé que la culture est un secteur de souveraineté et ne se résume pas à des festivals ou des expositions saisonnières durant quelques jours ou semaines. Il a souligné que toute manifestation culturelle ou artistique doit s’inscrire dans les enjeux de la liberté et de l’émancipation, non seulement en Tunisie, mais dans le monde entier.
Le Président de la République a rappelé à ce propos que de nombreux festivals culturels internationaux en Tunisie, dès leur création, ont contribué non seulement à l’élévation de l’art et des autres formes de créativité, mais ont aussi été des occasions de rencontre pour les militants œuvrant en faveur de l’art, de la pensée et du raffinement du goût. Certains de ces festivals ont même représenté l’aboutissement du parcours d’artistes et de créateurs.
Le Chef de l’État a mentionné que plusieurs festivals tunisiens – tels que le Festival de Carthage, le Festival International de Hammamet ou encore le Festival de Jazz de Tabarka – sont, entre autres, des manifestations de renommée mondiale, des espaces de création et de lutte pour les causes de liberté et de libération. Ces festivals doivent le rester et n’ouvrir leurs portes qu’à ceux qui partagent la pensée libre et s’opposent à ceux dont le seul souci est de faire de l’argent, sans égard pour les valeurs humaines. Ces manifestations doivent s’inscrire dans le cadre de la guerre de libération que nous menons et refléter les positions de principe de l’État tunisien, issues de la volonté libre du peuple tunisien. Il n’y a pas de place pour ceux qui ne partagent pas ces positions fondamentales.
Le Président de la République a donné ses instructions pour redoubler d’efforts afin d’assumer pleinement le rôle de la culture dans la diffusion de la pensée nationale libre, car elle constitue un rempart contre toutes les formes, non seulement d’archaïsme intellectuel, mais aussi d’extrémisme et de terrorisme. Il a également insisté sur la nécessité de poursuivre le travail pour récupérer les œuvres patrimoniales spoliées, car elles appartiennent au peuple tunisien, qui a le droit légitime de les récupérer.
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