Shell Tunisie et Shell Afrique seraient mis en vente! info ou intox ?

Les rumeurs vont bon train ces derniers temps concernant l'éventuel retrait du pétrolier Shell du marché africain. Radio

France International (RFI) indique que la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise compte se désengager de l’Afrique et serait sur le point de céder ses activités de raffinage, de stockage, ainsi que ses ventes de produits comme le gaz et les lubrifiants.

Toujours dans la rubrique des rumeurs, Shell Tunisie aurait l'intention de plier bagages et serait en phase de pré-négociation avec un grand groupe tunisien intéressé par la reprise des activités Shell en Tunisie!

Sur un autre plan, on dit que Shell Global privilégie la cession de tout son patrimoine africain (Shell Oil Petroluim Africa) en un seul lot ou à la limite en deux voire trois blocs régionaux.
Faute de moyens financiers, cette alternative, éjecterait de la table de négociation tous les prétendants tunisiens.

Pour essayer de mettre fin aux rumeurs, Espace Manager s'est adressé à la source officielle, en l'occurrence Mme Sonia Dammak, Communication Manager au sein de Shell Tunisie.

Tout en confirmant la stratégie de Shell Global d'optimiser la rentabilité de ses activités partout dans le monde à travers une gestion active et dynamique de son portefeuille, Mme Dammak dit ne pas pouvoir commenter une rumeur et dément en bloc ces informations.

Sans pour autant nier la possibilité qu'il y ait "des conversations confidentielles", Mme Communication de Shell Tunisie affirme qu'officiellement aucune négociation n'est en cours. Ceci est valable aussi bien pour la Tunisie que pour tout le continent africain.

En évoquant l'information du désengagement de Shell d'une quinzaine de pays africains, il y a un an, Sonia Dammak nous rappelle la stratégie de Shell Global « More upstream and profitable downstream » que l'on pourrait traduire par l'intention du pétrolier de se concentrer sur l’exploration et la production, activités aujourd’hui plus rentables, et ne garder les activités de distribution de stockage etc que si elles sont profitables.

Enfin, même s'il n'y a aucune négociation officielle, il est clair que Shell Global, avec l'arrivée à sa tête, le 1er juillet 2009, du Suisse Peter Vozer, revoit son portefeuille afin de l'optimiser. Une chose est sûre, Shell ne cèdera pas (ni en Afrique ni ailleurs) le segment upstream (exploration et production). Pour le reste seul l'avenir nous le dira.

Espace Manager