TABC: Démarrage du forum sur le financement de l'investissement et le commerce en Afrique "FITA 2018"

La première édition du FITA 2018 "Financing Investment & Trade in Africa", organisé par Tunisia Africa Business Council (TABC), a été ouverte ce mardi 6 février 2018 par Omar Béhi, ministre du Commerce.

Soucieux du fait que les opérateurs économiques tunisiens ont des soucis énormes pour exporter ou investir en Afrique, TABC s'est attaqué au problème en réunissant, lors de cette manifestation, opérateurs, dirigeants africains et institutions financières, notamment panafricaines.

"Nous allons aujourd'hui nous attaquer au nerf de la guerre, à savoir l’argent et le financement", a annoncé le secrétaire général de TABC Anis Jaziri.

Le ministre du Commerce, dans son allocution a précisé que l’Afrique occupe une place de choix dans ces nouvelles orientations stratégiques de la Tunisie."Les relations avec les pays africains doivent être basées sur les intérêts mutuels», a-t-il lancé, ajoutant la nécessité pour la Tunisie de diversifier ses partenaires commerciaux.

Behi ajoute que les principales entraves au développement des échanges avec les pays de l’Afrique subsaharienne sont la rigidité administrative, la vétusté de l’infrastructure de transport et de logistique, et le manque d’information sur les possibilités d’accès au financement.

Le président de TABC, Bassem Loukil, a quant à lui estimé que le développement des échanges entre les pays d'Afrique est aujourd’hui d’actualité.

«Nous, Africains, devons, nous donner les moyens d’échanger de façon directe, libre, équilibrée et viable. C’est exactement l’objectif de la conférence internationale Financing Investment and Trade in Africa : trouver des solutions aux obstacles que connaissent les opérateurs économiques tunisiens dans leurs démarches sur le marché Africain, et mettre en relation les différents acteurs continentaux», a-t-il lancé.

Favoriser les investissements et les échanges commerciaux sur le continent africain en renforçant leurs modes de financement, tel est l'objectif de FITA. 

Selon Loukil, il existe un autre frein au développement des échanges au sein du continent noir. A savoir les difficultés liées au transport aérien et maritime, la réglementation des changes et surtout l’absence de banques tunisiennes solidement implantées sur le continent".