Trêve à Gaza : Israël libère 90 prisonniers palestiniens

Trêve à Gaza : Israël libère 90 prisonniers palestiniens

Ce lundi 20 janvier, Israël a relâché 90 prisonniers palestiniens. Cela survient après la libération de trois otages israéliennes, à savoir Emily Damari, 28 ans, Doron Steinbrecher, 31 ans et Romi Gonen 24 ans. 

La libération des 90 prisonniers palestiniens s’inscrit dans le cadre du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, entré en vigueur ce dimanche 19 janvier avec 3 heures de retard, le Hamas ayant fait état de «complications sur le terrain». 

Selon les termes de cet accord, des dizaines de prisonniers palestiniens devaient être libérés ce dimanche en échange des trois otages. Selon l’Autorité pénitentiaire israélienne, ces prisonniers palestiniens étaient incarcérés à la prison d’Ofer, pour quelques-uns, et dans un centre de détention à Jérusalem, pour les autres. 

D’après les images fournies par les agences Reuters et AFP, des centaines de personnes, brandissant des drapeaux palestiniens et ceux du Hamas, ont accueilli le passage des bus transportant les prisonniers sur une route de Beitunia menant à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne. 

90 prisonniers palestiniens relâchés. Peu après minuit lundi, l’Autorité pénitentiaire israélienne a indiqué que « 90 terroristes » avaient été « libérés » de la prison militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée, et d’un centre de détention à Jérusalem.

Trois otages israéliennes libérées. Il s’agit de l’Israélo-britannique Emily Damari, 28 ans, et de l’Israélo-roumaine Doron Steinbrecher, 31 ans, capturées au kibboutz Kfar Aza, ainsi que de Romi Gonen 24 ans, enlevée au festival de musique Nova.

Trêve. Annoncé mercredi par les médiateurs - Qatar, États-Unis, Égypte -, l’accord ambitionne à terme, selon Doha, de déboucher sur la « fin définitive » de la guerre. Les premiers camions de l’aide humanitaire ont pénétré dans la bande de Gaza hier matin.

Des centaines de personnes ont suivi le passage des bus transportant les prisonniers sur une route de Beitunia menant à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, en brandissant des drapeaux palestiniens et d’autres de divers mouvements politiques palestiniens, notamment celui du Hamas, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.

À l’ouverture des portes, une foule en liesse les a accueillis avec des larmes de joie, des embrassades, des chants et des feux d’artifice.

 

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