Tunisie - Hausse du volume de la dette publique

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Les ressources fiscales augmenteraient de 604 millions de dinars, d'ici fin décembre 2012, selon les dernières prévisions de la loi de finances 2013.

Les ressources propres du budget de l'Etat devraient également croître de 96 millions de dinars, par rapport aux résultats prévus dans le cadre du projet de la loi de finances complémentaire de 2012.

L'ensemble de ces estimations sont parues dans le un document présenté, samedi, par la commission des finances, de la planification et du développement relevant de l'Assemblée nationale constituante (ANC).

Ce document prévoit, en outre, une stabilisation du taux de la pression fiscale aux alentours de 21% et une baisse des ressources non fiscales de l'ordre de 508 millions de dinars, pour atteindre 4570 millions de dinars contre 5078 millions de dinars.

Des ressources additionnelles, d'une valeur de 205 millions de dinars sont également prévues au titre de la privatisation.

Ces enveloppes proviendront pour l'essentiel de la cession de la Banque tuniso-qatarie (BTQ) (100 millions de dinars) et de l'attribution d'une licence d'installation et d'exploitation du réseau public de services de télécommunication fixe au profit de l'opérateur «Tunisiana».

Des ressources d'emprunt supplémentaires de l'ordre de 54 millions seraient également mobilisées pour financer le déficit budgétaire prévu, et ce, en recourant davantage à l'emprunt intérieur.

Le document indique également que des dépenses supplémentaires d'une valeur de 1594 millions de dinars, résultant des imprévus qui pourraient survenir au plan économique, sont également attendues.

Des économies de l'ordre de 286 millions de dinars seraient réalisées au niveau des dépenses de développement réparties en plus des sommes restantes au titre des dépenses imprévues et non réparties d'une valeur de 1158 millions de dinars.

Selon le même rapport ces économies au niveau des dépenses permettront de réduire les besoins additionnels qui s'établiront à 150 millions de dinars et d'alléger ainsi la pression sur les équilibres financiers.

Les données publiées parues prévoient une hausse du volume de la dette publique de 46% du PIB vers la fin de 2012 contre 44% en 2011.

La commission des finances, de la planification et du développement relevant de l'ANC a défini sa méthodologie de travail pour l'examen de la loi des finances pour l'exercice de 2013 ainsi que les mesures fiscales introduites dans le budget de 2013 et le développement régional.

Des constituants ont déposé une demande auprès du président de l'ANC réclamant l'ajout d'une demi-journée de travail pour la commission.

D'autres constituants ont appelé a éviter l'absentéisme lors des réunions afin de finaliser l'examen dans deux semaines à partir d'aujourd'hui.

Selon les membres de la commission le temps destiné à l'examen de la loi des finances pour l'exercice 2013 est restreint (un mois pour l'examen au cours des réunions de la commissions et des séances plénières de l'ANC).

TAP