Tunisie: Le Front de salut national ne reconnaît pas le nouveau Parlement
Dans un communiqué rendu public, le Front de salut national affirme qu’il « ne reconnait pas et ne reconnaîtra pas l’Assemblée parlementaire, issue des élections boycottées par une écrasante majorité ».
La coalition politique d’opposition dit « s’attacher à la constitution de 2014, adoptée par des millions de voix de Tunisiens, à travers leurs députés de l’Assemblée nationale constituante (ANC), et rejeter les décisions unilatérales, résultant des caprices et des lubies ».
Le FSN considère, en préambule, « l’accaparement des conseils municipaux », comme un nouvel épisode d’une série de ce qu’il qualifie de « mesures putschistes », ayant « consacré la mainmise du chef sur l’ensemble des pouvoirs, au mépris de l’expérience naissante du pouvoir local, inscrit dans la constitution de 2014, et en violation des lois en vigueur ».
Par ailleurs, le Front de salut "condamne, avec fermeté, la poursuite des campagnes de descente, ainsi que la maltraitance des prisonniers politiques, et fait assumer à Kaïs Saied, et aux chargés de la Justice et de l’Intérieur, la responsabilité de la sécurité des prisonniers".
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