Tunisie: réunion à Carthage autour de la réforme de l'éducation

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, dans l’après-midi du lundi 4 août courant, au Palais de Carthage, une réunion regroupant Noureddine El-Nouri, ministre de l’Éducation, Mondher Belaid, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Riadh Chaoued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Sadok El Mourali, ministre de la Jeunesse et des Sports, Ahmed El Bouhali, ministre des Affaires religieuses, ainsi que Asma Jabri, ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors, et Amina Srarfi, ministre des Affaires culturelles.
Le président de la République a souligné, en ouverture de cette réunion, l’importance de la réforme de l’éducation et de l’enseignement, précisant que ce n’est nullement un hasard si la Constitution a consacré la création du Conseil supérieur de l’Éducation et de l’Enseignement. Ce choix, approuvé par le peuple, découle d’une conviction profonde selon laquelle l’un des principaux combats du processus de libération nationale est celui de l’éducation et de l’enseignement.
Le président a rappelé les nombreuses étapes que la Tunisie a connues en matière de réforme de l’enseignement depuis la seconde moitié du XIXe siècle, insistant sur le fait qu’aucun peuple n’a d’avenir sans un système éducatif national accessible à tous sur un même pied d’égalité. Il a également affirmé que toute réforme ne peut réussir et répondre aux attentes du peuple tunisien que si elle est globale, englobant toutes les étapes de l’enseignement, sans séparation comme cela a été le cas auparavant.
Il a averti qu’aucune erreur ne peut être tolérée dans ce projet civilisationnel, car ses conséquences peuvent s’avérer durables et préjudiciables, en privant les jeunes de perspectives d’apprentissage et d’emploi.
Enfin, le président de la République a précisé que l’enjeu ne se limite pas à l’enseignement dispensé dans les établissements ou à la préparation aux examens, mais qu’il s’agit d’un système global, incluant en particulier les activités menées dans les maisons de la culture et les maisons des jeunes, qui doivent semer les graines de la pensée libre et ouvrir la voie à la créativité. Car la pensée nationale libre est le prélude à toute forme de créativité, et les Tunisiennes et les Tunisiens en sont pleinement capables dès lors que les conditions sont réunies et qu’existe une volonté ferme de les offrir à la jeunesse et à ceux qui les encadrent dans toutes les institutions.
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