Un nouveau Cadre Programmation Pays pour 2022 – 2025 entre la FAO et la Tunisie 

Un nouveau Cadre Programmation Pays pour 2022 – 2025 entre la FAO et la Tunisie 

Un nouveau Cadre Programmation Pays (CPP) pour 2022 – 2025 vient d’être officiellement signé entre la FAO et le ministère de l’agriculture des ressources hydrauliques et de la pêche. Ce document représente le cadre de référence qui définit le travail de la FAO en Tunisie. Au cours des ans, sa formulation a progressivement évolué d’une approche dite « projets » vers une approche programmatique et davantage concertée. 

Les axes d’interventions de ce CPP découlent des deux priorités stratégiques sur lesquelles se construit le travail de l’ensemble des agences Système des Nations Unies en Tunisie. Le Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) pour la période 2021-2025 vise d’ici 2030 à « bâtir la confiance pour renforcer la cohésion sociale et l'équité, en vue de permettre un développement inclusif, équilibré entre les régions, générateur d’emplois décents et résilients. »

Ce Cadre de Programmation Pays (CPP) définit les résultats à atteindre par la FAO pour soutenir les objectifs nationaux en matière de développement rural et de sécurité alimentaire.La contribution et les résultats attendus concernent l’ensemble du système alimentaire dans le pays. 

La FAO travaillera en collaboration étroite avec le ministère de l’agriculture des ressources hydrauliques et de la pêche en matière de conception et de mise en œuvre des politiques agricoles. Là ou c’est nécessaire, la FAO facilitera le renforcement de capacités.

Les petits agriculteurs mais aussi les agri-preneurs seront appuyés pour des filières plus compétitives, rentables et inclusives. Permettre l’accès aux marchés, renforcer la professionnalisation des acteurs en zones rurales et plus particulièrement les femmes et les jeunes et faciliter leur autonomisation est au cœur des résultats attendus sur le terrain. La FAO continue à apporter un appui aux Organisations Professionnelles et aide au regroupement des producteurs à travers le renforcement de leurs capacités managériales et techniques et la maitrise des outils digitaux. 
 
Dans le secteur de la pêche, des actions concrètes viennent appuyer les communautés qui en dépendent, appuyer aussi le développement durable de certaines chaines de valeur mais surtout renforcer la résilience aux crises par une meilleure gestion des écosystèmes.En matière de santé animale et végétale, le renforcement des capacités et des mécanismes de coordination inter institutionnels permettra une meilleure maitrise des risques ainsi quele respect des standards sanitaires et phytosanitaires qui sont en constante évolution. Ceci est important tant pour le marché national que pour un positionnement fort sur les marchés internationaux. 

La FAO va continuer à investir dans le secteur clé de la gestion de l’eauet des sols en mettant l’accent tant sur la productivité de l’eau que sur la comptabilité de l’eau.

La recherche de l’autonomie économique pour un grand nombre de femmes vivant en milieu rural devient un pilier de l’intervention de la FAO dans le pays à travers de la formation, un soutien à l’action collective, un accès aux marchés et aux opportunités productives facilité. Les jeunes continueront à faire l’objet de projets d’accompagnement ciblés. L’accès et l’utilisation des services et des outils digitaux sur l’ensemble des systèmes alimentaires sera soutenu, notamment dans le cadre de l’initiative 1000 villages digitaux de la FAO. 

 

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