Vague de condamnations internationales après l'assassinat de Ismaïl Haniyeh

Vague de condamnations internationales après l'assassinat de Ismaïl Haniyeh

Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été assassiné à Téhéran lors d’une frappe aérienne israélienne. Haniyeh se trouvait en Iran pour assister à l’investiture du nouveau président iranien. L’information a été confirmée par la mouvance islamiste palestinienne, précisant que l’attaque avait eu lieu alors qu’il quittait sa résidence.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a fermement accusé Israël d’être responsable de cet acte, promettant des représailles. « La République islamique d’Iran défendra son intégrité territoriale, son honneur, sa fierté et sa dignité, et fera regretter aux envahisseurs terroristes leur acte lâche », a-t-il déclaré sur X. Il a rendu hommage à Haniyeh, qualifié de « leader courageux ».

La Chine, qui soutient depuis des décennies la cause palestinienne, a également condamné l’assassinat, exprimant ses préoccupations par la voix de Lin Jian, porte-parole de la diplomatie chinoise. « Nous nous opposons vigoureusement et condamnons cet assassinat », a-t-il affirmé lors d’un point de presse.

Le Qatar, qui accueille la direction politique du Hamas et sert de médiateur dans les pourparlers pour la paix dans la bande de Gaza, a averti que cet assassinat pourrait plonger la région dans le chaos et compromettre les chances de paix.

Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a déclaré que cet acte renforcerait la détermination de ses membres à faire face à « l’ennemi sioniste ». L’assassinat de Haniyeh survient quelques heures après un raid israélien contre un chef militaire du Hezbollah à Beyrouth.

D’autres réactions internationales ont rapidement suivi. La Turquie a condamné « l’ignoble assassinat » d’Haniyeh, estimant que cette attaque vise à étendre le conflit à Gaza à une dimension régionale. La Russie a dénoncé « l’assassinat politique inacceptable » et a prédit une escalade des tensions. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a également condamné cet acte.

En Syrie, le ministère des Affaires étrangères a imputé la responsabilité de l’assassinat à Israël et averti que cet événement pourrait « embraser toute la région ». La communauté internationale semble unanime dans sa condamnation, soulignant les risques d’une escalade de violence au Moyen-Orient.

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