Amina Sboui reconnaît avoir menti à propos de son agression par des salafistes
Dans une lettre dévoilée par le journal Libération, l’ex-Femen, Amina Sboui, a reconnu avoir menti à propos de son agression par des salafistes , en juillet dernier à Paris.
La concernée reconnaît avoir inventé ce scénario exprimant tout simplement son regret. "Voilà, je suis désolée. J’explique ma faute", a-t-elle signée dans sa lettre.
L'ex-Femen a continué à maintenir sa position croyant qu’elle ne sera pas poursuivie par la justice. Puis après son accusation, par la police française, de "dénonciation mensongère", elle a jugé ne plus avoir de raisons pour cacher la vérité. "Quand j’ai posté ce message, j’ai oublié que j’étais Amina Sboui. Pour moi, c’était un appel au secours pour mes amis…ce n’était pas adressé à la presse ou à la police... Je ne pouvais plus dire que c’est un mensonge… Je ne pouvais pas dire que j’ai menti, c’était trop dur, j’avais peur de les décevoir", a-t-elle expliqué dans sa lettre.
Aujourd’hui, Amina risque six mois de prison ferme et 7500 euros d’amende. Elle doit se présenter, le 8 octobre prochain, devant le juge pour "dénonciation mensongère".
S.O.B.