Dauphine fête ses 50 ans et veut s’imposer à l’international

Dauphine fête ses 50 ans et veut s’imposer à l’international

 

Ni école, ni université, le «grand établissement» continue d’attirer toujours plus de candidats, et commence à se positionner dans les classements internationaux. Son modèle: forte sélection, cours en petits effectifs et de plus en plus d’investissement en recherche.

«Hybride», «Ni fac ni école», «grand établissement»... Les termes qui définissent l’université Paris Dauphine (16ème arrondissement) sont souvent aussi nombreux que confus. Il faut dire que l’endroit, imaginé par le ministre de l’Éducation nationale Edgar Faure dans la foulée des évènements de mai 68 pour créer un lieu pédagogique innovant, n’est pas avare de paradoxes. À commencer par celui-ci: il est officiellement un «grand établissement», autorisé à sélectionner ses élèves à l’entrée et à faire payer des frais d’inscription, mais il garde également son statut d’établissement public nourri à 60 % par des fonds d’état.

Après avoir conquis en 50 ans une très bonne renommée sur le territoire national, notamment dans la formation aux métiers de la finance, Dauphine s’est allié depuis 2010 avec des établissements de recherche comme le CNRS ou l’École Normale Supérieur (ENS) au sein de l’université de recherche Paris Sciences et Lettres (PSL) pour rentrer dans le club fermé et très anglo-saxon des meilleures universités au monde avec un objectif: chiper les meilleurs étudiants de la planète au nez et à la barbe de Stanford ou d’Oxford.

Anciens bâtiments de l’OTAN

L’histoire de Dauphine se lit dans ses bâtiments. Dans le grand hall du deuxième étage de l’université Paris Dauphine tous les étudiants connaissent les lettres qui parent le mur principal: «Animus in consulendo liber», «l’esprit libre dans la consultation», la devise de l’Otan. Elles font partie des dernières reliques du temps où ce bâtiment, dont les deux ailes mangent la lisière du bois de Boulogne, était le siège de l’organisation internationale. Construit entre 1955 et 1957, il fut donc le Palais de l’Otan jusqu’en 1966, année où l’alliance de l’Atlantique nord a déménagé à Bruxelles.

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