« Energies renouvelables en Tunisie : Stratégie, cadre réglementaire et benchmark»
Un déficit énergétique qui avoisine les 50%, une production électrique à plus de 96% basée sur le gaz naturel et une demande en perpétuelle croissance qui oblige l’Etat à investir plus de 600 Millions de dinars par an dans de nouvelles capacités électriques.
Ce qui est encore plus marquant c’est que les énergies renouvelables sont quasi-absentes du mix électrique tunisien (moins de 1%) alors que le Maroc, la Jordanie ou l’émirat de Dubaï en ont fait l’un des piliers de leur stratégie énergétique.
Autant dire que l’état actuel du secteur de l’énergie met le pays face à des défis majeurs liés aux équilibres financiers, aux réserves en devise ainsi qu’à la sécurité de l’approvisionnement. Dans ce contexte, plusieurs questions se posent :
· La Tunisie a-t-elle bien fait de retarder son immersion dans le secteur ? Les énergies renouvelables coûteront-elles plus cher au contribuable ?
· Quelle stratégie et quels moyens seront mis en place pour atteindre les objectifs annoncés par les différents gouvernements?
· Quelles sont les forces et les faiblesses des programmes lancés par les autres pays d’Afrique et du Moyen Orient ?
· Comment le programme tunisien pourrait-il être financé ? et est-ce que nos institutions financières sont prêtes pour un tel défit/opportunité ?
Toutes ces questions et de nombreuses autres seront débattues lors d’un diner débat qui sera organisé par l’ATUGE le vendredi 30 septembre en présence de l’actuel et de l’ancien Ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables et ancienne présidente du Fonds Vert, Hella Cheikhrouhou et Mongy Marzouk. Le débat qui sera modéré par l’ancien Conseiller du Ministre Tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des Mines Iheb Triki verra la participation de la Présidente de l’Observatoire Méditerranéen de l’Energie (OME) Houda Allal.
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