Entreprises Tunisiennes : De bon augure selon le baromètre 2016 d'Ernst and Young
En dépit de la conjoncture économique qui affiche un état inquiétant de certaines entreprises Tunisiennes, Ernst and Young (EY) Tunisie, cabinet d'audit et de conseil,a prouvé le contraire, en présentant hier, mercredi 7 septembre, la 4 ème édition du baromètre des entreprises en Tunisie à l’occasion d’une rencontre initiée par l’UTICA sur le thème « Quel avenir pour les PME tunisiennes ? », selon un communiqué publié par l’UTICA mardi.
A cet effet, le cabinet EY a démontré que les entreprises Tunisiennes se maintiennent en bonne santé grâce à l'établissement de deux analyses :
La première concerne la synthèse de la vie des entreprises en Tunisie en 2016 et la seconde se rapporte à l’analyse de la perception et des attentes des dirigeants d’entreprise et leaders d’opinions, en alliant aspects quantitatifs et qualitatifs, ainsi que tous les facteurs ayant une influence quelle qu’elle soit sur la vie des entreprises en Tunisie.
D’après le baromètre, plus de 120 dirigeants et leaders d’opinions ont participé à cette enquête. Ils représentent plus de 88 entreprises et groupes avec plus de 136 000 employés pour un total de chiffres d’affaires supérieur à 16 000 millions de dinars tunisiens.
Par ailleurs, malgré des signes d’essoufflement de certaines entreprises, de nombreux décideurs se disent optimistes par rapport à l’évolution de leur activité pour les 12 prochains mois. Plus de deux tiers des entreprises prévoient une amélioration de l’activité et 13 % prévoient même une forte amélioration.
Certes, la stabilité n’est pas quasi universelle où d’après EY, plusieurs entreprises sont exposées à des risques émanant essentiellement des facteurs d’instabilité, internes ou externes ainsi qu’à une baisse de leur chiffre d’affaire. En effet, seul un quart des 24% des entreprises s’attendent à une stabilité de l’activité, contre 32 % en 2014.
Ainsi, 8 % des entreprises s’attendent à une dégradation de leur activité sur les douze prochains mois, contre 4 % seulement en 2014. Il est donc clair que des signes d’essoufflement des entreprises apparaissent.
Ceci étant de réelles intentions d’investissement sont entreprises par les dirigeants pour reprendre de plus belle leurs activités.
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