France-Assemblée nationale : « Les pires mots de l’extrême droite »

France-Assemblée nationale : « Les pires mots de l’extrême droite »

Ce jeudi 20 juillet, l’Assemblée nationale française examine le projet de loi « Reconstruction » visant à reconstruire dans les plus brefs délais les bâtiments détruits durant les émeutes qui ont éclaté après la mort de Nahel, tué à bout portant par un policier à la fin du mois de juin. Un sujet sur lequel droite et extrême droite se livrent à une surenchère depuis plusieurs jours.

En séance, la députée de l’Hérault Emmanuelle Ménard a apporté sa contribution à la banalisation de concepts réservés jusqu’à il y a peu aux marges de la vie partisane. « Il faut s’interroger sur la haine de ces casseurs et de ses voleurs. Oui, je dis bien la haine de notre pays, tant ils ne le vivent pas comme le leur. Ils sont Français, mais seulement de papier », a lancé l’épouse de Robert Ménard, établissant un « lien entre ces émeutes et ces immigrations de masse ».

Un champ lexical qui a tout de suite fait bondir la gauche. « Jour après jour l’extrême droite se lâche, encouragée par les droites qui la copient, l’intègrent à l’arc républicain et la notabilisent », a déploré sur Twitter le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. « Immonde. Les pires mots de l’extrême droite prononcés dans l’hémicycle. Il n’est pas beau l’arc réactionnaire de la Macronie ? », a renchéri la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot. Plus directs, ses collègues Thomas Portes et Carlos Martens Bilongo ont qualifié Emmanuelle Ménard, apparentée RN, de « raciste ».

Votre commentaire