France : Remaniement « modeste » du gouvernement d’Élisabeth Borne
Le président français Emmanuel Macron et sa Première ministre Élisabeth Borne ont procédé ce jeudi à un modeste remaniement gouvernemental. Les principaux ministres (Affaires étrangères, Défense, Intérieur, Justice, Economie) sont maintenus à leurs postes.
Plusieurs ministres issus de la société civile ont été remplacés. Première victime, le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, spécialiste de l’histoire sociale des États-Unis et des minorités, qui était depuis sa nomination la cible favorite de la droite et de l’extrême droite, avec un procès en "wokisme" systématiquement instruit à son encontre. Le ministre du Budget et des Comptes publics, Gabriel Attal, 34 ans, étoile montante de la Macronie, lui succéde.
Autre partant, le médecin urgentiste François Braun est remplacé au ministère de la Santé par Aurélien Rousseau, l’ex-directeur de cabinet de la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne, elle-même confirmée à son poste en début de semaine.
Auteure d’un coup médiatique en ayant récemment posé pour Playboy, Marlène Schiappa, épinglée pour la gestion financière de son secrétariat d’État à l’Économie sociale et solidaire, est également partante.
La députée Renaissance Aurore Bergé remplace Jean-Christophe Combe au ministère des Solidarités ; le député MoDem (Mouvement Démocrate) Philippe Vigier obtient le portefeuille des Outre-mer à la place de Jean-François Carenco ; le député Renaissance Thomas Cazenave récupère les Comptes publics laissé vacant suite à la promotion de son ancien titulaire.
La députée Renaissance Sabrina Agresti-Roubache et le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, sont respectivement nommés à la Ville et au Logement, des attributions qui revenaient jusqu’alors à Olivier Klein, qui quitte le gouvernement.
Prisca Thevenot, jusqu’alors porte-parole des députés Renaissance, récupère le secrétariat d’Etat en charge du Service national universel.
La députée Fadila Khattabi remplace Geneviève Darrieussecq aux Personnes handicapées.
Votre commentaire