Frappes contre un centre de migrants en Libye: L'Union africaine condamne
Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement la frappe aérienne en Libye qui a été perpétrée contre un centre de détention de migrants de Tajoura, en banlieue de Tripoli.
Le Président demande en outre qu'une enquête indépendante soit menée pour veiller à ce que les auteurs de ce crime soient traduits devant la justice.
Le Président réitère son appel pour un cessez-le-feu immédiat et invite toutes les parties à assurer la protection et la sécurité de tous les civils, en particulier des migrants bloqués dans des centres de détention.
Le Président appelle en outre la communauté internationale à déployer des efforts humanitaires urgents pour protéger les migrants vulnérables et à redoubler les efforts pour exhorter toutes les parties à cesser les hostilités immédiatement et à retourner à la table de négociations.
A rappeler que l'attaque mardi 2 juillet contre le centre de rétention de migrants de Tajoura, en banlieue de Tripoli, a fait au mois 66 morts, selon un nouveau bilan libyen. 80 personnes ont été blessées, selon un responsable médical libyen.
Médecins sans frontières, qui a visité le centre, a recensé 126 personnes dans la cellule qui a été touchée par la frappe. Le centre abrite entre 500 et 600 personnes tous sont des rescapés ramenés de la mer par les garde-côtes libyens.
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