Iyed Dahmani : Bientôt une loi sur les biens mal acquis

Iyed Dahmani : Bientôt une loi sur les biens mal acquis

 

Iyed Dahmani, ministre chargé des relations avec l’ARP et porte-parole du gouvernement a indiqué aujourd’hui, lundi 17 octobre 2016 lors de son passage dans Midi Show, qu’en plus  l’égalité fiscale, une loi sur les biens mal acquis sera promulguée. Il a affirmé que la taxe sur les piscines n’est pas une invention tunisienne. «En France par exemple, cette taxe existe. Elle  peut assurer des revenus qui peuvent combler la suppression de l’augmentation des taxes de la vignette d’automobile.  Les pays du monde entier vivent des revenus des impôts. Les chiffres indiquent que si la situation persiste nous allons droit vers le scénario grec ».
Dans un autre contexte, Iyed Dahmani a indiqué que « la levée du secret bancaire permet uniquement à l’administration fiscale de vérifier les comptes des payeurs des impôts.
960 millions dinars supplémentaires peuvent être assurés par les mesures introduites dans le projet ».
Iyed Dahmani a estimé que le taux de croissance de 1,5% reste réaliste si les conditions idéales se réunissent. La croissance estimée est logique si la saison agricole  ainsi que la saison touristique réussissent.
S’agissant de la police fiscale, elle  travaillera directement sous la direction du procureur de la république  et se  des grands dossiers fiscaux en imposant des redressements à ceux qui sont coupables d’évasion fiscale. Il s’agit d’un auxiliaire de la justice spécialisé dans le domaine fiscal. Les 250 agents de la police fiscale vont épauler les efforts des services fiscaux existants. Il s’agit d’un corps d’élite. 
Dans un autre contexte, Iyed Dahmani a reconnu que la bureaucratie constitue le premier obstacle devant le lancement des projets d’investissements. Le projet de loi des finances a pris donc une mesure pour relancer les investissements en Tunisie.

En réponse aux accusations du front populaire concernant le diktat du FMI,
Iyed Dahmani a assuré que le gouvernement n’a pas besoin de dictée de la part des institutions financières internationales. «Il faut voir l’exemple de la Grèce pour comprendre la dure réalité des mesures radicales d’un gouvernement issu de l’extrême gauche, a-t-il conclu. 

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