La BM appuie l'éducation et l’agriculture irriguée en Tunisie

La BM appuie l'éducation et l’agriculture irriguée en Tunisie

 

Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale Ziad Ladhari,, et le représentant-résident de la Banque mondiale à Tunis, Tony Verheijen, ont signé, jeudi 7 juin 2018 au siège du ministère, un accord de financement d’un projet visant à soutenir la Tunisie dans ses efforts de promotion de la qualité de l’éducation dans les écoles primaires et accroître l’accès à l’enseignement préscolaire dans les régions défavorisées.

Ce projet sera financé moyennant un prêt de plus de 81 millions d’euros (soit plus de 246 millions de dinars) remboursable sur 26 ans, dont 6 ans de grâce, et à un taux de 0,7%.

A cette occasion, le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, a fait savoir que 280 écoles relevant de 12 gouvernorats bénéficieront de ce projet, soulignant que ces établissements qui sont situés dans 73 délégations souffrent d’un manque au niveau des classes préparatoires.

Au cours de la même cérémonie Zied Ladhari, et Tony Verheijen, ont signé, un accord en vertu duquel la BM accordera à la Tunisie un crédit de 140 millions de dollars (environ 360 millions de dinars) pour la réalisation du projet d’intensification de l’agriculture irriguée. Ce projet, dont le coût total s’élève à 171,700 millions de dollars, vise à restaurer les systèmes d’irrigation dans six régions agricoles du pays, à savoir Béja, Bizerte, Jendouba, Nabeul, Sfax et Siliana.

L’objectif est de réduire les pertes qui peuvent atteindre jusqu’à 40% de l’eau utilisée, et de réguler l’approvisionnement en eau. Le remboursement du crédit de ce projet se fera sur une période de 28 ans, avec une période de grâce de plus de 6 ans et un taux de 0,7%.

Le projet qui sera réalisé par le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche (2018-2023), financera la remise en état des systèmes d’irrigation afin d’accroître leur fiabilité et leur efficacité, conditions nécessaires au développement d’un secteur agricole plus productif. Il s’agit, également, d’aider 3.500 agriculteurs à identifier des cultures plus rentables, à augmenter les rendements et à faciliter leur accès aux marchés.

Le projet d’intensification de l’agriculture irriguée prévoit un programme de subventions de contrepartie grâce auxquelles les agriculteurs locaux investiront dans des activités à plus forte valeur ajoutée. Des subventions encourageront, également, les investissements dans des infrastructures qui peuvent permettre d’accroître la valeur de la production après la récolte.

Dans une déclaration aux médias à l’issue de la cérémonie de signature de l’accord, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb, a souligné que ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie de son département visant la modernisation du secteur agricole.

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