Le "Seigneur" de Sfax appelle au Djihad contre Al Hiwar Ettounssi !

 

 

 

Il est clair que le secrétaire général de la section régionale de la santé de Sfax et membre du bureau exécutif de l’Union régionale du travail, Adel Zouaghi, règne depuis quelques années en seigneur et en maître absolu des hôpitaux de Sfax.

 

Rien ne se fait qu’à sa guise puisqu’il a imposé une réelle dictature devant la passivité étonnante de l’Etat. Les citoyens, les employés, les chefs de service de la santé publique et même les syndicalistes honnêtes ont déclaré haut et fort leur ras-le-bol face à son oppression syndicale. 

 

Mais rien ne l’a arrêté ou inquiété même lorsqu’il a été traduit devant la justice pour atteinte à la dignité de l’armée en 2012. Fort de cette impunité, il a entamé depuis des mois un bras de fer incroyable avec le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, qui a eu le tort de désigner un directeur d’hôpital Chokri Tounsi sans le consulter.

 

Mieux encore, après le ministre et le gouvernement, le voilà maintenant s’attaquant aux médias qui osent critiquer sa Majesté ou dénoncer sa dictature. En effet, après avoir interdit à la chaîne Elhiwar Ettounssi d’accéder à l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax pour réaliser un reportage, en l’accusant de soutenir le ministre de la Santé publique Saïd Aïdi et de mener une campagne contre le syndicat, ce Zouaghi a rendu légitime tout acte de djihad contre Elhiwar Ettounssi. « Le djihad est « halal » et légitime contre vous », a-t-il lancé.

 

Ainsi donc, la Tunisie est en train de devenir l'otage de ce genre de syndicalistes irresponsables. Le silence complice durant de longues années des partis politiques, des organisations de la société civile et même des médias publiques, soucieux plus de faire des syndicats des alliés que de préserver les intérêts du pays, ont eu pour conséquence de donner à ce genre d’irresponsables tant de force et de puissance qu’ils pensent aujourd’hui être les véritables maîtres du pays.

 

Cependant, il est temps que cette mascarade finisse et que l’Etat reprenne son Autorité si l'on veut réellement sauver la Tunisie.