Ligue arabe: aucune mesure coercitive contre Washington

Ligue arabe: aucune mesure coercitive contre Washington

Les ministres des affaires étrangères de la ligue des Etats arabes réunis au Caire, ont appelé, dans une résolution publiée dimanche 10 décembre au matin,  les Etats-Unis à annuler sa décision de reconnaitre Al Quds(Jérusalem) comme capitale d’Israël.  Ils ont affirmé que les Etats-Unis se sont « retirés comme parrains et intermédiaires du processus de paix » au Proche Orient.

Ils ont condamné cette initiative dont le  maintien va plonger la région dans « davantage de violence et de chaos ».

L'initiative du président américain est une « violation dangereuse » du droit international; elle est « nulle et non avenue », a fait valoir la Ligue arabe qui  compte déposer auprès du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution rejetant la décision américaine.

Dans leur texte, ils appellent également la communauté internationale à reconnaître un Etat palestinien « avec Al Quds-Est comme capitale », la partie orientale de la ville annexée depuis 1967 par Israël.

A l'ouverture de cette séance, émaillée par la suite de longs discours passionnés des ministres arabes le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit avait déjà souligné que la décision du président américain soulevait des questions quant au rôle de médiateur des Etats-Unis. Et ce, non seulement au Proche-Orient mais dans le monde entier.

Il a été appuyé par le ministre palestinien des Affaires étrangères. "Nous allons rechercher un nouveau médiateur parmi nos frères arabes et la communauté internationale, un médiateur qui puisse aider à parvenir à une solution à deux Etats", a complété Ryad al Maliki.

Son homologue libanais Gebran Bassil a quant à lui invité les Etats membres à envisager d'imposer des sanctions aux Etats-Unis. « Des mesures (doivent être) prises contre cette décision (...), d'abord des mesures diplomatiques, puis économiques et financières », a-t-il déclaré. Dans sa résolution finale, la Ligue arabe ne fait pas mention de sanction économique.

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