L’UTICA exprime son inquiétude pour la situation de la CPG
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La situation de la Compagnie des Phosphates Gafsa (CPG) à l’arrêt depuis plusieurs semaines, inquiète l’Union Tunisienne d’industrie, de Commerce et de l’Artisanat.
L’UTICA a appelé lundi l’Etat, dans un communiqué, à appliquer la loi afin de protéger l’économie nationale de l’effondrement. La situation de la CPG ne fait qu’envenimer l’état des finances publiques et réduire les réserves en devises de l’Etat.
Des réserves qui, rappelle l’UTICA, sont au plus bas avec l’équivalant de 83 jours d’importation. Le dossier des entreprises publiques, poursuit l’UTICA, doit être étudié avec courage dans l’objectif de trouver des solutions pour stopper leur hémorragie.
L’organisation patronale considère que les conséquences de cette situation pèsent, notamment, sur les entreprises. Les mouvements sociaux au sein de la CPG ont pris de l’ampleur ces dernières semaines. Depuis le 8 février courant, les agents et les fonctionnaires de l’entreprise nationale, travaillant dans le siège, sont entrés en grève. Une grève décidée pour contester une autre grève, à savoir celle des travailleurs du bassin minier.
Selon l’attaché de presse de CPG, qui s’est exprimé dans les médias, l’activité des phosphates a dégringolé en janvier 2018, accusant une baisse de 25,1%. Une sortie de crise est-elle envisageable ?
L’appel de l’UTICA n’est pas dénué de fondement, sachant que le président de la République, lors de son discours du 10 mai 2017, a lui-même annoncé que les sites de productions seront protégés par l’Armée afin d’empêcher les entraves à leur bon fonctionnement.
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