Pétrole: Les cours reviennent à l'équilibre en fin de semaine
Les prix du pétrole étaient proches de l'équilibre vendredi en cours d'échanges européens, reprenant leur souffle après avoir grimpé à des plus hauts en deux ans cette semaine sur fond de tensions au Moyen-Orient.
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,96 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre perdait 7 cents à 57,10 dollars.
Le marché pétrolier ralentissait la cadence et était tenté par des prises de bénéfices après ses récents sommets.
Le prix du baril de Brent est monté mardi à 64,65 dollars, son niveau le plus élevé depuis fin juin 2015, et celui du baril de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a atteint mercredi 57,92 dollars, au plus haut depuis début juillet 2015.
"Les événements de cette semaine ont montré que ce n'est pas seulement la stratégie de l'Arabie saoudite concernant sa production qui joue sur les prix du pétrole mais également sa politique intérieure et étrangère", a observé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Les cours ont grimpé à la fois en raison de la vaste purge au sein du royaume saoudien et des tensions accrues entre ce pays et l'Iran.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées en Arabie saoudite dans le cadre d'une purge anti-corruption sans précédent menée récemment dans le royaume, qui a notamment visé des princes, ministres et hommes d'affaires.
En parallèle, le ton montre entre Ryad et Téhéran à propos du sort du Liban et du Yémen, ce dernier étant en proie à un conflit meurtrier où les deux poids lourds du Moyen-Orient soutiennent des camps opposés.(Agences)
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